vendredi 15 février 2013

Journal du 15 février

journal d'un chat
Cette nuit j'ai encore fait un cauchemar. Pourtant le rêve avait bien commencé : j'étais assise sur le rebord de la fenêtre de la chambre et regardais avec grand intérêt les oiseaux picorer des graines sur la mangeoire du balcon. C'était un spectacle passionnant : ils étaient là, presque immobiles, à quelques dizaines de centimètres seulement.
Bavant d'envie, je fixais intensément la vitre qui me séparait d'un repas de roi plus que prometteur, en souhaitant très fort qu'elle disparaisse.

Quelques minutes passèrent et soudain, mes oreilles furent agressées par le brouhaha de la rue et mes moustaches se mirent à frémir au contact de l'air frais. Je réalisai alors que plus rien ne me séparait du dehors.

Sans perdre un instant, je bondis sur la première mésange, mais celle-ci parvint à se dégager de mon emprise et s'envola rejoindre ses congénères qui s'étaient réfugiés dans l'arbre d'à côté. 

Déçue et bredouille, je m'avançai vers la fenêtre pour retourner à l'intérieur, mais un obstacle invisible me barra le chemin. Je constatai avec horreur que la vitre était réapparue. J'étais coincée dehors, livrée à moi-même ! Indy s'était absentée de la maison pour plusieurs heures et donc personne ne pouvait me secourir.

Je me mis à grelotter de froid et de peur aussi, à l'idée de rester dehors sans aucun endroit pour m'abriter. Paralysée par l'angoisse, je me blottis contre la vitre en fermant les yeux, espérant de toute mes forces qu'elle se dématérialise à nouveau. 

Tout à coup, un cri sinistre retentit et je sentis quelque chose me pincer très fort. J'ouvris les yeux et ô stupeur ! La corneille était revenue et elle était bien décidée à me faire dégager du balcon. Le volatile me prit en chasse et m'assena des coups de becs à répétitions. 

N'en pouvant plus, je sautai sur la rambarde du balcon pour lui échapper et basculai dans le vide. La chute sembla interminable, je tombai, tombai et tombai encore pour finalement atterrir  en douceur sur le plaid de mon arbre de maison. 

Je clignai plusieurs fois des yeux pour être certaine d'être réveillée et sortie de ce cauchemar. Puis, encore tremblante, je descendis me blottir contre Indy en me promettant de ne jamais souhaiter que la vitre disparaisse.

8 commentaires:

  1. oui c'est un cauchemar ohlala, reste bien près d'Indy, en sécurité.
    bisous

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  2. Quel terrible cauchemar cher Eirwena.

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  3. Horrible !!si tu as besoin de moi pour bouffer la corneille tu peux me faire signe !!et bon dodo ma jolie

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    1. C'est sympa Caramelou. Gros ronrons mon choupinet et bon week-end.

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  4. Ralala quel cauchemar pauvre petite Princesse...
    Même si la fenêtre est ouverte, ne t'aventure pas dehors, il y a beaucoup trop de dangers...
    Plein de gros câlins

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    1. Oui, c'est sûr, j'y réfléchirai à deux fois. Merci pour les câlins. Bonne journée.

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